6 janvier 2025
AgroImpact, le premier centre de compétences soutenu par fonds de soutien à l’économie durable.
Le projet AgroImpact a pour objectif de faire diminuer les émissions de gaz à effet de serre issues de l'agriculture et notamment de la production laitière. Si l'objectif est limpide, la mise en œuvre est originale et se distingue par son aspect collaboratif.
Le premier centre de compétences soutenu par le fonds de soutien à l'économie durable.
Le fonds de soutien à l'économie durable, doté de 25 millions a mis en place plusieurs dispositifs parmi lesquels
- le soutien aux mandats d'accompagnement,
- l'appui aux nouvelles offres durables,
- les appels à projets collaboratifs et
- l'aide aux actions de promotion.
Il existe une autre forme d'intervention, plus spécifique et par filières qui vise à faire monter en compétences : les centres de compétences.
Une des caractéristiques du fonds de soutien à l'économie durable est d'être très clair sur l'impact recherché et très libre sur la forme.
Ce parti-pris laisse aux projets une marge de manœuvre et de créativité. Souvent, le résultat de cette liberté est que l'ambition des projets dépasse les attentes ou ce qui avait été imaginé. Par exemple, dans le cas d'un centre de compétences, s'il est facile d'imaginer des formations, il est étonnant et très satisfaisant d'observer une collaboration incitative entre de grands acteurs très différents.
Une association qui regroupe 3 publics
AgroImpact a choisi de prendre la forme d'une association et regroupe trois types de publics bien différents :
- Les agriculteurs via les chambres d'agriculture cantonales (dont Prometerre qui était à l'initiative du projet)
- Les industriels, notamment Nestlé
- Les écologistes, comme par exemple l'association WWF
L'équation est simple. AgroImpact accompagne les agriculteurs dans la mise en œuvre de meilleures pratiques qui seront récompensées par des achats valorisés par les industriels, qui eux-mêmes se positionnent favorablement par rapport à une demande prévisible des consommateurs et aux exigences légales.
Cette approche est vertueuse à bien des égards car elle propose à la fois une montée en compétences et un incitatif. On voit que tous les acteurs sont gagnants et qu'une boucle vertueuse s'instaure.
Le projet attire l'attention de plus en plus d'agriculteurs et sa portée en termes de tonnes de carbone non émises gagne en pertinence et en impact.
Une couverture médiatique dense.
Le projet a suscité une attention soutenue de la part des médias avec pas mois de 24 mentions dans la presse, notamment au moment du lancement, annoncé par la conseillère d’État Isabelle Moret et Valérie Dittli dans le cdre d'une conférence de presse et lors d'un premier bilan en juin 2024..
Le modèle validé, l'initiative essaime désormais au delà des frontières cantonales.